T4G #9 - Votre rendez-vous bimensuel
Temps de lecture : 5 minutes
Bonjour à tous ! Deux fois par mois, nous décryptons l’univers des startups à impact positif, avec un focus à la fois sur l’univers Web3 et sur l’univers du mentoring. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et nous vous en remercions !
Au Programme
🗞️ L’actualité en bref
🌱 Un projet à impact positif
🤔 Le focus de la semaine
📖 Une semaine, un livre
🗞️ L’actualité en bref
Token for Good a participé à la remise des prix lors du concours des jeunes entrepreneurs du Rotary qui a eu lieu le 2 mai.
Le 24 mai aura lieu le concours Audace à Audencia.
Nous allons bientôt reprendre les interviews en format vidéo, si vous souhaitez témoigner, vous pouvez nous contacter.
🌱 Un projet à impact positif : la Ruche à Vin
Nous avons le plaisir d’être incubé à l’incubateur Centrale-Audencia-Ensa aux côtés de la Ruche à Vin, qui offre des solutions innovantes pour proposer un nouveau type d’expérience oenologique.
La “Ruche” (voir image ci-dessous) est une cave à vin réfrigérée, modulable et connectée, dédiée au vieillissement et au service des bouteilles de vin. Il est possible de créer une cave à vin à son image et adaptable à son environnement, tout en garantissant les meilleures conditions de stockage pour ses bouteilles.
Cette “Ruche” est composée de multiples “Alvéoles”. L'Alvéole est un rafraîchisseur portable, venant en remplacement du seau à glace, pour mettre et maintenir à température sa bouteille de vin. Avec l'Alvéole, il est possible de choisir la température précise de la bouteille que l’on sert, que ce soit pour du vin blanc, rouge, rosé ou encore du champagne.
L’entreprise propose également tout une gamme pour pouvoir accompagner une bouteille sur l'ensemble de sa vie. Grâce à la technologie que développe la Ruche à vin, il existe aussi une solution innovante pour le transport d’une ou plusieurs bouteilles, qui permet de conserver la bouteille dans des conditions optimales.
L'ensemble des solutions de La Ruche à Vin sont gérables à distance, en toute simplicité, grâce à une application dédiée. Un téléphone, une tablette ou un ordinateur suffisent à enregistrer ses bouteilles et à les mettre à température de conservation ou de service.
🤔 Le focus de la semaine : le numérique responsable
Les technologies numériques ont révolutionné nos façons de travailler, de communiquer, de consommer et même de penser. Toutefois, cette révolution n'est pas sans conséquences, notamment sur l'environnement. Ainsi, le numérique responsable est devenu un enjeu majeur pour l'avenir de notre planète.
Le numérique responsable est une démarche visant à améliorer en continu l'impact des technologies de l'information et de la communication, car la dématérialisation n'est pas du tout immatérielle. Elle nécessite des ressources matérielles et a une empreinte écologique, économique et sociale réelle. En adoptant une approche responsable, il est possible de réduire cet impact. Cette démarche est essentielle pour assurer un avenir durable pour notre planète et nos sociétés.
Il s’agit d’un moyen d'action pour les entreprises qui souhaitent contribuer au développement durable. Cette approche ne préconise pas la réduction drastique du recours aux technologies numériques, mais au contraire, elle encourage leur utilisation tout en proposant des solutions pour en réduire les effets négatifs sur l'environnement et la société. Le responsable numérique est donc un acteur clé de la RSE.
Voici quelques chiffres intéressants concernant notre utilisation du numérique :
4%: la part d’internet dans les émissions de gaz à effet de serre, soit 50% de plus que les émissions de GES des transports aériens mondiaux par an.
9 milliards: le nombre d’appareils (ordinateurs, smartphones, objets connectés, etc.) dans le monde l’ADEME. Selon, l’ADEME, On estime que 70 à90% des Déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE)ne suivent pas les filières de recyclage réglementées.
22 kg: la quantité de produits chimiques nécessaires à la fabrication d’un ordinateur, en plus des 240kg de combustible et 1,5 T d’eau.
4 ans: la durée d’utilisation d’un ordinateur. Entre 1985 et 2015, la durée e vie d’un ordinateur a été divisée par 3, passant de 11 à 4 ans.
60%: la part du streaming vidéo sur la bande passante d’internet, dont 15% uniquement pour Netflix.
En faisant preuve de responsabilité dans notre utilisation des technologies numériques, nous pouvons contribuer à réduire l'impact environnemental des technologies, protéger la vie privée et la sécurité des données, promouvoir la diversité et l'inclusion en ligne, et encourager une utilisation responsable et éthique des technologies numériques. Le numérique responsable est essentiel pour assurer un avenir durable, équitable et inclusif pour tous.
Vous pouvez trouver tous nos autres articles sur notre Medium.
📖 Une semaine, un livre : Pourquoi nous dormons
Dans notre société d’aujourd’hui, nous sommes nombreux à dormir trop peu. Deux tiers des adultes dans les pays développés n’atteignent pas huit heures de sommeil. Les conséquences peuvent en être négatives : réduction du système immunitaire, augmentation du risque de cancer, anxiété, etc. Matthew Walker ne passe pas par quatre chemins dès le début. Le livre se veut informatif, mais la mission de Matthew est de nous inciter à dormir plus et mieux.
L’auteur du livre nous explique ainsi quels sont les bienfaits du sommeil, notamment sur l’apprentissage. Le fait d’apprendre et de retenir une information est lié à un bon sommeil. Une partie du cerveau du nom de l’hippocampe permet de stocker des informations, mais de façon très limitée. Comme se rappeler où nous avons laissé nos clés de voiture par exemple, c’est l’hippocampe qui gère. Ensuite, les informations sont transférées dans le cortex, qui est en réalité la mémoire à long terme.
L’équipe de recherche de l’auteur a effectué un test pour mettre à l’épreuve cette théorie. Il a fait deux groupes de jeunes adultes, l’un faisait une sieste, l’autre n’en faisait pas. À midi, les participants devaient retenir 100 paires de visages et de noms pour mettre à l’épreuve leur mémoire à court terme (l’hippocampe). Peu de temps après, le groupe sieste faisait une sieste, l’autre groupe faisait autre chose, mais ne dormait pas. À 6 heures au soir le même jour, un nouvel apprentissage survient encore. Le groupe sieste a fait un meilleur résultat de mémorisation (de 20%), l’autre groupe avait cependant une concentration stable. Le sommeil NREM a permis pendant la sieste de faire le nettoyage de l’hippocampe reconstituant la capacité d’apprentissage. Ce qui veut dire que bien dormir permet de se préparer à bien apprendre.
Disponible en livraison à vélo sur Nantes (lien non sponsorisé)